Qui était Ferdinand Morrone ? Pour moi, dans un premier temps il n’était qu’un nom parmi tant d’autres sur les abords du mémorial du 11 septembre à New York. Celui que le hasard m’a dicté de prendre en photos…

Pour arriver sur le lieu du mémorial, il faut s’armer de patience… L’entrée est gratuite (les dons sont très appréciés), mais les files d’attente sont nombreuses pour arriver au bout. Mais après une petite heure, nous arrivons sur l’esplanade qui correspond au lieu ou étaient situées les 2 tours du World Trade Center :

En se rapprochant un petit peu plus, nous découvrons les deux bassins qui représentent l’espace qu’occupait les deux tours. Ce qui est surprenant, c’est leur taille… plutôt petits quand on imagine d’énormes gratte-ciels. L’ambiance est au recueillement, le coin est plutôt calme quand on le compare au reste de New York.

Chaque coté est une longue chute d’eau. Au centre de chaque bassin : un puits qu’on imagine sans fond, fait office de trop-plein :

Sur les cotés sont inscrits tous les noms des victimes et même plus de 10 ans après, quelques fleurs fraîchement déposées témoignent de l’importance du drame :

Le lieu s’impose de lui-même, tout est massif et simplissime :

En me promenant aux alentours du bassin, une idée me vint : prendre un nom au hasard pour faire une photo comme je les j’affectionne, mais juste un seul. Je ne savais pas à cet instant que j’effectuerai plus de recherches et que je tomberai sur un homme d’exception… Ferdinand Morrone

Qui était Ferdinand Morrone ? Comme beaucoup d’autres personnes, il était membre de forces de l’ordre (Superintendent de la Port Authority Police de New York), mais contrairement à beaucoup d’autres personnes, il n’était pas à son bureau quand le premier avion s’est crashé dans la tour. Il a fait le chemin retour pour tenter de faire tout ce qu’il pouvait pour aider les secours et quand la tour s’est effondrée, les derniers témoignages racontent qu’il était entrain de monter dans la tour pour aider ses hommes à évacuer (source ici)

Cet homme, comme beaucoup d’autres, est mort en héro pour aider les siens. Quand les 2 tours se sont écroulées, j’était ici en France, devant un écran de TV. Nous n’avons pas tout de suite compris… et plus de 10 ans après ces images restent intactes dans ma mémoire.

En hommage, je lui dédie ces photographies.